Capteurs sonores.
Il y a quelques mois, la ville de Saint-Etienne a mis en place une expérimentation de capteurs sonores dans le quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot. Cette expérimentation a été examinée avec attention par la CNIL, la commission nationale informatique et liberté qui vient de rendre son avis le 28 octobre. En cas d’avis favorable, le projet municipal prévoyait l’installation de 50 micros dans le but de lutter contre la délinquance. Mais, la CNIL considère que le procédé comporte des risques pour les libertés publiques. la ville de Saint-Etienne dispose de deux mois pour présenter un éventuel recours au Conseil d’Etat Pour l’heure, le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, souhaite, dans un communiqué qui prend acte de la position de la CNIL, que le législateur propose une loi légalisant ce type de procédé. L’opposition de gauche de Pierrick Courbon parle d’un camouflet infligé à la majorité municipale. La presse nationale a rendu compte de l’événement, notamment l’hebdomadaire télévisuel Télérama et France Info. La start up stéphanoise SERENECITY, ne doit pas apprécier ce tapage autour de son innovation.