La PSQ arrive à Saint-Etienne.
L’annonce est tombée, le 9 février. Saint-Etienne fera partie des villes d’expérimentation de la Police de sécurité du quotidien. Les quartiers stéphanois de Tarentaize, Montchovet, Beaubrun et la Cotonne font partie de la liste des quartiers prioritaires. Dans ces quartiers, des effectifs supplémentaires de policiers seront déployés à travers une brigade territoriale de contact. Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, estime que le police de sécurité du quotidien « est une bonne réponse à des problématiques liées à l’insécurité ». Le maire stéphanois accompagne ce commentaire d’un souhait d’une augmentation d’effectifs. Il appelle aussi de ses voeux « une politique pénale beaucoup plus rigoureuse ». Pour sa part, la ville poursuivra ses efforts à travers la police municipale ert le réseau de vidéo-protection. Membre du bureau de l’association des grandes villes, France urbaine, Gaël Perdriau appelle l’Etat à mieux se coordonner avec les communes. Le député LREM, Jean-Michel Mis était au côté du ministre Collomb lors de la présentation solennelle de la PSQ. Le parlementaire rappelle aussi les précédentes annonces ministérielles de rénovation du commissariat central et de la gendarmerie de Saint-Etienne ainsi que l’arrivée de 25 policiers. La sécurité, préoccupation majeure des Français, transcende les clivages politiques comme en témoigne la tribune du groupe socialiste dans le journal municipal de Saint-Etienne. Ces informations surviennent au moment où le préfet Richard vient de dresser avec policiers et gendarmes, le bilan de la sécurité dans la Loire pour 2017. Deux phénomènes sont notés : la montée des agressions contre les forces de l’ordre et l’abaissement de l’âge des délinquants mineurs. Sur Saint-Etienne, c’est l’augmentation de la délinquance liée à la drogue qui inquiète les édiles. Bref, la sécurité reste une préoccupation majeure des pouvoirs publics.