1800 arbustes plantés par le Parc du Pilat pour reconstituer des haies
« On veut recréer des espaces de fraicheur pour nos troupeaux et nos cultures et favoriser la faune auxiliaire » expliquent les agriculteurs.
Des plantations en partenariat
C’est sur le Plateau dit « de Condrieu » (communes Longes et Saint-Romain-en-Gal), secteur particulièrement sensible à l’érosion, au vent et aux chaleurs, que des haies ont être plantées l’hiver dernier avec trois agriculteurs intéressés pour reconstituer le bocage.
Outre les financements, l’accompagnement technique et financier a été effectué par le Parc du Pilat afin de localiser les linéaires et les essences les plus pertinents.
2 types de haies :
- Des haies plutôt basses à proximité de vignes pour ne pas trop les ombrager, avec du Cornouiller sanguin, du Troène des bois, de la Viorne lantane
- Des haies plus hautes sur les zones pâturées par les animaux pour les protéger du vent et de la chaleur, avec du Chêne pubescent, de l’Erable champêtre, des Merisiers, du Sureau noir, du Fusain.
Chaque projet a été conçu en fonction du contexte des exploitations agricoles.
Des haies essentielles pour le déplacement de la faune :
Ces nouvelles haies amélioreront également les possibilités de déplacement de la faune sur le plateau, en récréant des milieux plus arborés entre les vallons boisés.
En plus du gibier, grand et petit qui bénéficiera de la présence des haies, une multitude d’autres espèces plus discrètes seront également favorisées.
Des insectes pollinisateurs (papillons, abeilles sauvages) trouveront une floraison étalée dans le temps avec les espèces plantées. Les petits passereaux comme les mésanges réaliseront leur nid dans les branches et mangeront les baies des arbustes. Les petits mammifères comme les chauves-souris ou les hérissons se déplaceront à couvert pour aller se nourrir d’insectes à proximité, de limaces ou autres vers de terre.
En recréant un écosystème à l’interface avec des zones agricoles, ce sont autant d’animaux présents pour jouer leur rôle d’auxiliaires de cultures : aider l’agriculteur en se nourrissant d’éventuels ravageurs.