Mon édito du Numéro Commune passion N° 42 ! Quel beau chiffre.
Le magazine commue passion va avoir un peu de retard ! Désolé… voici mon édito en avant première…. Un numéro un peu particulier pour cette période pré-électorale mais vous le verrez…. car, il sera, cher élus (es), comme d’habitude, envoyé dans vos boites aux lettres dans les prochains jours ! Bonne Fête de fin d’année Rémi
N°2
Lorsque Astérix a rencontré Obélix, il ne savait pas qu’il serait un compagnon exceptionnel qui allait non seulement assurer ses arrières, mais encore devenir son complément essentiel dans le cœur de millions de lecteurs. Sherlock n’en savait pas plus sur ce brave docteur Watson, qui fit tant pour sa notoriété et régla bien des difficultés relationnelles inhérentes au caractère impossible du célèbre détective. Mais ces deux situations ne sont que fiction et ne reflètent qu’imparfaitement la dure réalité d’un choix essentiel, celui de l’adjoint, du complément, du numéro deux. Cet être rare qui devra posséder les qualités nécessaires pour aider le maire d’une commune, ou le président d’un conseil ou d’une association, à réussir dans la tâche qui lui aura été confiée et éventuellement à obtenir le renouvellement de son mandat.
Car il est rare cet adjoint, ce second, qui peut apporter des ralliements, des voix, des idées constructives, et être à la fois l’éventuel remplaçant, le potentiel successeur et, surtout le complément idéal à la fois fidèle et effacé, mais prêt à monter en première ligne si son numéro un faiblit ou abandonne.
D’ailleurs, pour combien d’élus la défaite annoncée ou le renoncement résigné ne sont-ils que le symptôme visible d’un mal destructeur : le mauvais choix du numéro deux ?
Bien sûr, il n’y a pas un Chirac pour chaque Giscard, ou un Édouard pour chaque Jacques, mais il arrive parfois que l’adjoint se sente pousser des ailes, et envisage comme Iznogood, de devenir calife à la place du calife. Il arrive aussi que le subalterne (c’est comme cela que certains le vivent !) n’ait pas les épaules, n’ait pas le courage ou, imposé par les dures réalités pragmatiques de la politique, ne soit jamais réellement en phase avec son mentor.
Ainsi, au-delà des tâches énormes d’un mandat local ou associatif, au-delà du temps consacré au bien commun au détriment de sa vie personnelle, s’ajoute la difficulté du bon choix de celle ou de celui qui aura la deuxième place, qui acceptera d’y rester et saura aider, soutenir et conseiller l’occupant (e) de la première, sans arrière-pensée et sans hésitation.
Alors à tous les Astérix, mais aussi à leurs Obélix, car il y en a, beaucoup, et des « qui sont tombés dedans quand ils étaient petits », à toutes ces personnes qui ont eu assez de chance, mais aussi l’intelligence de l’esprit et du cœur pour avoir trouvé la ou le bon alter ego, et qui partiront à ses côtés pour une nouvelle aventure au service de la communauté, nous souhaitons la victoire et la réussite.
Pour celles et ceux qui n’ont pas encore choisi, nous leur souhaitons la sagesse et le discernement nécessaires pour ne pas se tromper.
Et plus largement, à toutes celles et tous ceux qui envisagent avec courage de consacrer leur temps et leur énergie au service des autres, nous adressons nos plus vifs remerciements pour leur dévouement et la qualité de leur engagement.
Et à vous, partenaires, annonceurs et lecteurs, vous tous dont la fidélité est à nos yeux le bien le plus précieux, l’équipe de Commune Passion vous présente ses meilleurs vœux pour une année 2020 riche en émotions, en réussites et en affections…
Et bien évidemment, la santé !