Le cdi intérimaire
Le cdi intérimaire
Une mesure de flexisécurité
Rien de plus préjudiciable pour une entreprise que de compter sur un intérimaire qui répond aux compétences souhaitées mais d’être dans l’incapacité de concrétiser l’embauche en fin de contrat, faute de visibilité du carnet de commandes. Une situation fréquente qui pénalise employeurs et employés.
Un contrat avec l’agence d’intérim
Dans le cadre du cdi intérimaire entré en vigueur en 2014, l’agence d’intérim place son salarié dans les entreprises et lui garantit des périodes de formation pour construire son parcours professionnel. Elle lui assure un minimum mensuel de rémunération. Ce dispositif permet à la fois, la sécurisation des parcours professionnels des intérimaires et une flexibilité pour les entreprises utilisatrices avec la suppression du délai de carence. C’est également la possibilité de réaliser des missions jusqu’à 36 mois et de renouveler le contrat à deux reprises.
Pour l’intérimaire, c’est un salaire mensuel minimum garanti chaque mois, des congés payés, l’accès au crédit, la possibilité de travailler pour plusieurs entreprises et le bénéfice de pouvoir se former pendant les périodes d’intermissions. En cdi intérimaire depuis novembre 2015 dans le groupe casino, mélodie arestays, 34 ans, a tenu plusieurs postes et depuis 4 mois est en mission de contrôleur de gestion. « C’est la possibilité de découvrir plusieurs métiers dans un contexte sécurisé. C’est une marque de confiance de la part de l’employeur adecco. C’est valorisant pour soi et, de mon point de vue, rassurant pour l’entreprise ».
Pour les entreprises c’est une motivation supplémentaire de recourir à l’intérim, avec des intérimaires mieux formés. C’est surtout une réponse aux besoins sur les métiers en tension et davantage de sécurité et de continuité dans la relation. Cela nous donne une souplesse pour poursuivre la collaboration avec des salariés compétents et en qui nous avons confiance. Si nous ne sommes pas en mesure de les salarier toute l’année, nous pouvons les missionner selon les opportunités de l’activité jusqu’au moment, où éventuellement nous pourrons les recruter définitivement. » Muriel mondon rrh de l’entreprise jacobs douwe egberts (jde).
« La grande école de l’alternance » du groupe adecco fête ses 1 an
Leader des solutions rh et acteur majeur de l’emploi en france, implanté sur l’ensemble du territoire dont 12 agences dans la loire, le groupe adecco mobilise son savoir-faire et affirme sa stratégie en innovation sociale avec la 1ère école dédiée à l’alternance en france destinée à répondre à la demande de postes non pourvus et de compétences pénuriques et de développer les métiers et potentiels de demain notamment sur les secteurs du numérique et de l’environnement. Une mesure concrète pour fluidifier l’emploi en france.
Dans la loire, en 2016, 120 personnes ont, d’ores et déjà, intégré un parcours de formation et début 2017, 30 parcours ont démarré.
« Plusieurs acteurs ont manifesté leur intérêt pour ce projet innovant. Les centres de formation afpi saint-étienne, afpi roanne et aftral se sont mobilisés et les entreprises nestlé, jde, easydis, manitowok et cetih se sont engagées. C’est de notre responsabilité d’innover et d’apporter des solutions pour améliorer l’employabilité en france, en particulier pour les jeunes ». Explique patrick benedic nouveau directeur d’adecco loire auvergne.
Jde à andrézieux témoigne
Cette entreprise agroalimentaire, marques maison du café et café l’or, s’est engagée et à recruter 50 salariés pour une expérience terrain de 6 mois. « C’est pour nous, à la fois, un vivier d’embauche et également une responsabilité sociale afin de donner une chance, sans aucune discrimination à l’embauche, à des salariés en démarrage d’activité ou en reconversion professionnelle. C’est vraiment un parcours professionnel gagnant » commente muriel mondon responsable rh.