Elections à la chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Loire
(A droite: Georges Dubesset)
Les Chambres des Métiers et de l’Artisanat représentent les intérêts généraux des artisans. On en compte 18 002 dans la Loire. Les élections pour élire leurs représentants se dérouleront du 30 septembre au 14 octobre.
Une nouvelle vision de l’artisanat :
Les CMA ont pour rôle d’accompagner les artisans dans leurs démarches. 92 % des entreprises du BTP, ont moins de 10 salariés et 51 % n’en ont aucun. L’artisan est un vrai chef d’entreprise. Il est confronté aux problématiques de gestion, de concurrence et doit connaître les lois qui régissent le travail, sans cesse en évolution….
Il est donc responsable et bien souvent manque de temps pour remplir toutes ces tâches. Il a donc besoin d’être accompagné par un organisme, la CMA. Les élections des représentants ont lieu tous les 5 ans et 25 postes sont à pourvoir.
La campagne électorale est donc lancée et la liste « Fiers d’être artisans » entend bien faire entendre sa différence. Cette dernière est portée par la CGPME de notre département et soutenue par la fédération du BTP, le CNPA (secteur de l’automobile), l’UIMM, les artisans taxis.
Les 5 points clés :
La liste « Fiers d’être artisans », emmenée, au plan départemental, par Georges Dubesset, lui même artisan plâtrier peintre à St Galmier, considère que la CMA Loire n’a pas joué son rôle de défense des artisans et est restée trop molle face aux réformes qui se sont succédées. La liste s’oppose ainsi à l’UPA (Union Pour l’Artisanat) jusqu’à présent majoritaire au sein de la CMA. « Les artisans ont besoin d’une chambre des métiers forte qui soit proche du terrain et des différentes professions » annonce Georges Dubesset. Daniel Villareale (président de la CGPME de la Loire), Thierry Vidonne (président de la fédération du BTP) et Georges Dubesset affirment que pour rendre cet outil efficace et soutenir les artisans, 5 engagements sont à faire valoir :
- Touche pas à mon métier ou préserver la qualification artisanale et lutter contre «l’ubérisation »
- Rester patron chez soi en supprimant les commissions paritaires régionales interprofessionnelles
- Plus d’efficacité pour la CMA en renforçant le service de proximité
- Stop aux réglementations abusives en établissant un moratoire métier par métier, sur les normes
- Réformer le RSI, notamment en limitant l’assiette des cotisations aux seuls revenus du chef d’entreprise et en supprimant les cotisations sur les dividendes.
Georges Dubesset de conclure : « Notre liste, composée de diverses compétences est la seule apte à défendre efficacement l’intérêt des artisans auprès des pouvoirs publics et redonner de l’espoir aux artisans trop souvent laissés seuls face aux multiples tâches à remplir ». La campagne est donc lancée et tentera de mobiliser l’ensemble des professions artisanales. L’enjeu est de taille !