Nouvelle formule du Progrès : premier bilan
Invité du club de la presse de la Loire, Patrick Maugé, directeur départemental Loire Haute-Loire du Progrès, a, le 13 janvier, dressé un premier bilan de la nouvelle formule lancée en fin d’année dernière. C’est sans langue de bois que le journaliste s’est exprimé devant un public de confrères, de communicants et d’étudiants en numérique. Pour l’invité, en 160 ans d’existence, le quotidien régional n’vait pas connu une telle révolution. Et, pour lui, il y avait urgence. Si on considère les trois années écoulées, le journal a perdu chaque année environ 3% de lecteurs. La réforme engagée vise à réduire les pertes et à reconquérir quelques lecteurs disparus. C’est déjà le cas sur l’édition de Saint-Etienne mais les Foréziens semblent perdus dans la nouvelle maquette. La plus forte progression est constatée en Haute-Loire où le journal est pourtant confronté à la présence du très conservateur Eveil.
Une étude récente prouve que le Progrès a su renouer avec un journalisme de rupture avec les compte-rendu linéaires y compris en sport. ce changement n’est pas toujours bien vu des associations, des élus des petites communes et aussi des correspondants. Sur les 600 que compte le journal, plusieurs ont rendu leur crayon. En parallèle, le quotidien poursuit sa politique d’économie en fermant ses imprimeries bourguignonnes des titres Journal de Saône-et-Loire et du Bien Public. Ces deux titres sont désormais imprimés à Chassieux. Patrick Maugé a aussi constaté un grand changement : les communes ligériennes importantes se passent du Progrès. Et de citer l’exemple de Gaël Perdriau qui a accordé son interview de rentrée à sa revue municipale. Tout un défi.