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Candia, de la talaudière à la chine…

Candia, de la talaudière à la chine…

“ Ici la collecte du lait est plus difficile que dans d’autres régions, dû au problème d’accessibilité des exploitations dispersées dans la moyenne montagne de la loire et de la haute-loire. Donc pas question de penser à fournir du lait blanc c’est-à-dire classique. Nous sommes la seule unité du groupe orientée lait frais et non pas uht. Au manque de compétitivité dû à la difficulté de la collecte, nous devons ici, à la talaudière, rechercher la spécificité, la valeur ajoutée.Gaëtan moyroud directeur d’usine, trace l’enjeu : “on va chercher ici du bon lait et réaliser des produits atypiques, certes compliqués à faire, mais parfaitement attractifs“.

La chine, particulièrement demandeuse avec ses 1,4 milliards d’habitants est un client de poids, avec actuellement 450 millions de briques de lait pour l’enfance à lui fournir par an. Mais attention, si les produits chinois qui nous arrivent sont encore jugés moyens en qualité, il n’en va pas de même dans l’autre sens : « les chinois veulent savoir ce qu’ils boivent et ce qu’on donne à leurs jeunes enfants, ils installent parfois des normes plus drastiques que les nôtres», confie gaëtan moyroud, montrant l’impressionnant rayon de classeurs qui constituent son cahier des charges.

Pour accéder à la demande, cette unité du groupe sodiaal, l’usine candia de la talaudière, devrait passer de 117 à plus de 200 personnes en 2018.

Gaëtan moyroud, qui dirige l’usine talaudièroise depuis cinq ans, formule la conviction que les gens d’ici, portent en eux l’esprit coopératif, bien dans le ton de la collecte de candia. “Durs au travail, ils perpétuent cet héritage de la mine et du monde agricole. »

CANDIA Gaétan MOYROUD

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