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Quand le privé pallie le manque de places dans le public

Crèches : Quand le privé pallie le manque de places dans le public

 

Le secteur des crèches privé est en plein essor. Dans un contexte de manque de places, il vient complèter l’offre publique pour répondre aux besoins des familles.

 

Dans la Loire, près d’un enfant de moins de trois ans sur quatre ne bénéficie d’aucun mode de garde agréé. Ils sont 3 200 enfants à être dans cette situation sur la seule ville de Saint-Etienne, selon l’Observatoire de la petite enfance.

« Il y a un manque de places tant en accueil individuel que collectif, constate Bernard Arcel, dirigeant de la société forézienne Crèches abricot. Au-delà de l’aspect quantitatif, il y a aussi sans doute une inadaptation des modes de garde actuels par rapport aux besoins des parents. Par exemple, un parent qui aura des contraintes horaires liées à son emploi (travail de nuit ou le week-end, 3 x 8…) aura des difficultés à faire garder son enfant. »

Face à ce déficit, le nombre des crèches privées est en forte croissance depuis plusieurs années. Celles-ci représentent désormais 10 % des places totales en France. En l’espace de 10 ans, le nombre de places totalisé par l’ensemble des membres de la fédération française des entreprises de crèches (FFEC) a été multiplié par plus de 100. « Les crèches privées se créent beaucoup plus vite », note Bernard Arcel.

Le créneau est porteur. A condition de répondre aux besoins des parents d’aujourd’hui. Flexibilité accrue des horaires de travail, taux d’activité des femmes élevé, forte fécondité… autant de facteurs qui requièrent davantage de souplesse de la part des crèches.

Pour Bernard Arcel, le modèle de la crèche interentreprise est promis à un bel avenir. « Nous nous préoccupons en premier lieu des besoins des salariés et des employeurs », souligne-t-il. Par exemple, Crèches abricot a été le premier en Rhône-Alpes à mettre en place un partenariat avec le Fonds d’action sociale du travail temporaire (Fastt) pour répondre aux besoins des parents intérimaires.

Côté prix, le privé ne coûte pas plus cher aux parents. Hormis les micro-crèches (moins de 10 places) qui peuvent choisir de pratiquer des tarifs libres, les crèches privées appliquent les tarifs imposés de la Caf. Celui-ci est calculé en fonction des ressources des parents et de la composition de la famille.

YP

Entreprises, pensez au crédit d’impôt famille

Né en 2003, le crédit d’impôt famille reste largement méconnu. Ce dispositif (régi par l’art 244 quater F du code général des impôts) autorise pourtant les entreprises exposant des dépenses permettant aux salariés ayant des enfants à charge de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale de bénéficier d’un crédit d’impôt. Crédit d’impôt qui s’élève à 50 % des sommes versées. Cela peut concerner notamment le financement de places de crèche.

 

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